La livraison éco-responsable, le service incontournable pour les consommateurs

Les consommateurs affichent un intérêt de plus en plus marqué pour des produits éthiques et la transparence de leur conception et de leur provenance, ce qui entraîne de grands bouleversements dans l’industrie de la vente au détail à mesure que les marques s’adaptent.

Selon Forrester Research, 68% des consommateurs déclarent prévoir d’accroître leurs efforts pour identifier les marques qui réduisent leur impact environnemental et 61% prêtent attention aux labels écoénergétiques lors de leurs achats.[1]

Ainsi, pour répondre aux nouvelles exigences des consommateurs, les marques peuvent appliquer des pratiques d’expédition plus écologiques avec des fournisseurs qui alignent leurs services sur les objectifs de durabilité de la marque et du consommateur.

Quand la consommation devient un geste citoyen

Une demande croissante de produits durables

D’après le baromètre E-shopper de juin 2022 de DPDgroup sur les e-acheteurs réguliers [2]; 60% des consommateurs pensent que la durabilité est importante voire très importante dans l’achat d’un bien ou d’un service. 63% considèrent qu’il est important d’avoir le choix d’options de livraisons responsables et 67% seraient disposés à privilégier des sites proposant ces options.

Or, une livraison écologiquement responsable, on le sait, coûte généralement plus cher et impose des délais de livraison plus longs. Selon une étude réalisée en 2019 par l’ADEME, le coût de la logistique urbaine « douce » est en moyenne 40 à 50% plus élevé que celui d’une logistique traditionnelle en camionnette.

Le prix de la durabilité pour les consommateurs

Les consommateurs de la génération Z, plus engagés encore en matière d’environnement, déclarent être disposés à payer plus cher pour des produits durables. 90 % d’entre eux ont déclaré qu’ils étaient enclins à dépenser 10% supplémentaires en moyenne pour des options de livraison durables.[3]

Et pourtant, d’après une étude du cabinet Nielsen auprès de 7 873 consommateurs de 8 pays européens, les frais de port constituent toujours un obstacle majeur dans le cadre des achats en ligne. En France, pas moins de 78 % des consommateurs abandonnent leur panier lorsque les frais d’expédition sont trop élevés. Il est intéressant de noter que, même si ces consommateurs souhaitent dépenser moins en frais d’expédition, ils ont toujours des attentes.

“Dans un contexte d’urgence climatique, nous vivons actuellement une phase de transition, dans laquelle les entreprises ne peuvent pas se permettre de perdre des parts sur des marchés ultra-concurrentiels, mais font face, simultanément, à des demandes clients parfois antagonistes, en matière de livraison. L’ajustement reste complexe tant les attentes des consommateurs sont grandes aussi bien en matière de coût, de rapidité, de qualité de service et de durabilité. C’est justement pour répondre à ce défi que Woop accompagne ses clients au quotidien.”

Christophe LEROY, Subject Matter Expertise Leader, Woop

Un cadre législatif de plus en plus strict

Oui, le consommateur est exigeant et les logisticiens doivent faire preuve d’agilité pour trouver le bon équilibre. Cette nécessaire agilité est mise au défi par un corpus législatif de plus en plus exigeant et changeant au niveau européen, ce qui contraint les acteurs de la logistique à évoluer en permanence. La création de ZFE (Zones à Faibles Emissions) excluant les véhicules trop polluants des centres urbains du continent, en est un parfait exemple.

La commission européenne a ainsi adopté de nombreuses autres propositions pour ajuster les politiques de l’Union européenne en matière de climat, d’énergie, de transport et de fiscalité, dans le but de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.

La réponse des retailers face aux enjeux de la transition écologique

Les efforts des enseignes en matière de développement durable entraînent des réponses positives des consommateurs seulement si la qualité du service et les coûts de livraison restent inchangés ou faiblement impactés. Cela demande beaucoup de ressources en interne et nécessite des changements à long terme

Plusieurs stratégies peuvent être envisagées dans la réduction de l’empreinte carbone liée à la livraison et déjà plus de la moitié des retailers (54%) [4] estiment avoir avancé en 2023 sur le sujet de leur impact écologique depuis l’année dernière. La mise en place de véhicules respectueux de l’environnement est bien entendu le premier axe de réflexion des logisticiens et les zones urbaines ont ainsi vu fleurir de nouveaux véhicules dans leurs rues : voitures ou scooters électriques (24%), hybrides, camions à hydrogène (encore peu courant mais devrait se développer dans les années à venir), vélos cargo, triporteurs, etc. [5]

De nombreux retailers ont ainsi mis en place des actions concrètes telles que la réduction des distances parcourues en optimisant le remplissage des véhicules (28%) et la gestion de livraisons groupées pour plusieurs commandes (24%) [4].

L’optimisation des tournées de livraison est également un point essentiel pour agir sur ce point. Par exemple, nous observons chez les utilisateurs des solutions de Mapotempo by Woop une réduction des kilomètres parcourus de 20% ainsi qu’une réduction des coûts de 30% en moyenne.

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SOURCES :
[1]forrester.com
[2]36 000 entretiens en ligne dans 22 pays européens et 9 pays non européens
[3]web-assets.bcg.com
[4]delivery.woopit.fr
[5]iea.blob.core.windows.net